Située à environ 500m de la Ciotat, l'île Verte est propice à la baignade, au palme-masque-tuba ou à la promenade.
L'île Verte est accessible en saison avec la navette du vieux port qui accoste au débarquadère de la plage Saint Pierre.
A proximité, un petit restaurant est ouvert en saison.
Un sentier balisé de 2kms où exaltent les essences méditerranéennes de pin d'alep, d'oléastres, de myrtes et de cistes sillonne les calanques, les plages de Saint-Pierre, de Seynerolles, la Plageolle et les vestiges du Fort Saint Pierre (ceux de la Tour Géry ne sont pas accessibles).
N'allumez pas de feu. Pas de cueillette de fleur ou de bouture. Ramenez vos déchets sur le continent.
En 1695, la position stratégique de l'île incite le Maréchal de Trouville à faire construire des fortifications pour défendre la baie de La Ciotat : Le Fort Saint Louis (désormais détruit) et le Fort Saint Pierre où s'établit le bataillon Phénix, doté de 12 canons et de 2 mortiers, en prévision de toute défense.
En 1808, après l'attaque de la Ciotat et l'occupation de l'île verte par les Anglais, un renforcement des défenses militaires est décidé. Dès 1811, des fortifications légères sont construites afin de protèger les batteries.
Suite au nouveau débarquement des Anglais en 1812, repoussé par le lieutenant Géry et une centaine d'hommes, la tour Géry est construite en 1852.
Elle est ainsi nommée en souvenir du lieutenant mort au combat, par le Ministre de la guerre à la demande du conseil municipal et de Mr Lieutaud, notable ciotaden.
Pendant la seconde guerre mondiale, en 1943, l'île est occupée par les allemands et intégrée au système de défense des côtes de la Méditerranée. La tour devient le Fort Géry transformé en poste de commandement recouvert d'un toit de béton armé.
En 1944, lors de la préparation du débarquement de Provence, les bombardements alliés détruisent les fortifications de l'île et les troupes présentes.
Depuis 1963, l'île appartient au Conseil Général des Bouches-du Rhône, qui en laisse la jouissance à la municipalité de la Ciotat contre surveillance et entretien.
Le 18 avril 2012, elle est intégrée au Parc national des Calanques protégée par une réglementation spécifique.